En Haute-Saône, les premiers infirmiers de sapeur-pompier (ISPV) ont été recrutés en 2003. Ils étaient alors au nombre de 3. Ils sont aujourd’hui 81.
Intervenants sur demande du centre de traitement de l’alerte (18) ou du SAMU (15), les ISPV apportent un soutien médical aux pompiers en intervention. On assiste, depuis quelques années, à une montée en puissance de leur activité liée à la désertification médicale. Ils interviennent ainsi, de plus en plus fréquemment dans le cadre du secours à personne.
En effet, le Référentiel commun organisant le Secours à Personnes et l’aide médicale urgente du 25 juin 2008 a conforté les missions du SSSM et plus particulièrement des infirmiers de sapeurs-pompiers. Leur engagement s’inscrit dans le cadre des secours et des soins d’urgence, notamment dans les situations de départ réflexe identifiées dans les annexes de ce référentiel. Ce document, doctrine française des secours pré-hospitaliers, précise même que le centre de régulation et réception du centre 15 peut demander au CTA l’engagement d’un ISP dans le cadre de l’AMU (Aide Médicale Urgente).
Très récemment, l’arrêté et la circulaire du 5 juin 2015 viennent de légitimer, renforcer et pleinement reconnaitre la participation des ISPV aux SUAP et à l’AMU et leur pleine capacité à initier des protocoles infirmiers de soins d’urgence (PISU).
En l’absence du médecin, l’infirmier est habilité, après avoir reconnu une situation comme relevant de l’urgence, à mettre en œuvre des protocoles de soins d’urgence préalablement écrits, datés et signés par le médecin-chef du SSSM. En Haute-Saône, ces protocoles sont au nombre de 14.
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