Le colonel hors classe Fabrice TAILHARDAT est marié et père de 3 enfants, 2 filles et un fils, Jérémy, lieutenant de sapeur-pompier professionnel au SDIS 70. Le colonel TAILHARDAT a débuté sa carrière de sapeur-pompier en 1976, en souscrivant un engagement de volontaire à l’âge de 16 ans.
A l’issue de sa scolarité, il effectue ensuite son service militaire au sein de la 23e compagnie de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
A son retour, employé par la mairie de Vesoul, il poursuit son engagement de sapeur-pompier volontaire. En 1980, il est recruté par le district de Vesoul en qualité de sapeur-pompier « permanent ». Successivement conducteur, chef d’agrès, puis chef de garde, il intègre le corps des officiers au grade de sous-lieutenant, en janvier 1984 et se voit confier les fonctions d’adjoint au chef de corps.
En novembre 1985, il devient sapeur-pompier professionnel. A partir de là, son ascension est rapide. Toujours adjoint au chef de corps au Centre de Secours Principal de Vesoul, chargé de la prévention, il est nommé lieutenant en janvier 1990 et capitaine le 1er décembre 1991.
Il regagne alors l’Etat-major où il occupe les fonctions de chef du bureau des ressources humaines.
Le 1er juin 1993, il est nommé adjoint au directeur départemental.
Promu commandant en décembre 1996, il assure une première fois l’intérim du directeur départemental, de janvier 1997 à août 1998.
En août 1998, à l’arrivée d’un nouveau directeur, il reprend les fonctions d’adjoint et est chargé de poursuivre l’intégration des centres de première intervention au corps départemental avant d’être à nouveau chargé de l’intérim du directeur départemental de juillet 2000 à octobre 2004.
Le 14 octobre 2004, ses qualités de manager et de gestionnaire sont récompensées puisqu’il est alors promu, par arrêté ministériel, au grade de lieutenant-colonel et nommé directeur du service
départemental d’incendie et de secours de la Haute-Saône.
Enfin, le 1er janvier 2017, il est intégré dans l’emploi fonctionnel de Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours, au grade de colonel Hors Classe.
Le colonel Fabrice TAILHARDAT a fait valoir ses droits à la retraite le 1er décembre 2020, après
44 années d’engagement au sein de l’établissement. Une retraite reportée de quelques mois pour
assurer, aux côtés de la préfecture, de l’ARS et du Département, la gestion d’une crise sanitaire sans précédent.
Au cours de ces années, son abnégation, sa disponibilité, sa compétence, son efficacité, sa loyauté ont été à maintes reprises soulignés. Sa nomination au grade de chevalier de la Légion d’Honneur
récompense aujourd’hui son investissement sans faille, ses qualités d’homme et de dirigeant, et son parcours remarquable.
 

Le colonel Stéphane HELLEU est marié, âgé de 49 ans et père de 2 enfants.
Parisien de naissance, c’est en Franche-Comté que le colonel HELLEU débute sa carrière de sapeur-pompier professionnel. En effet, après sa réussite au concours externe de capitaine en 1995, il est recruté par la ville de Belfort en tant qu’adjoint au chef de corps des sapeurs-pompiers de Belfort.
En 1997, il est nommé chef de corps et sera chargé de la mise en œuvre de la départementalisation ainsi que de la rédaction du premier SDACR.
En 1999, il est nommé successivement chef du centre de secours principal de Belfort puis chef du
groupement des services opérationnels du SDIS 90.
Il est alors chargé de la sécurité des grands rassemblements, comme le festival des Eurockéennes ou le Festival International de Musique Universitaire (FIMU), de la rédaction du Règlement Opérationnel, de la réorganisation de la prévision des risques, de la mise en place d’un nouveau système d’alerte informatisé au CTA/CODIS. Il est nommé commandant en 2000.
En 2003, il quitte le Territoire de Belfort pour rejoindre le SDIS 25 en tant que chef du groupement
territorial Est (arrondissement de Montbéliard) où il est en charge de la rédaction d’un projet de
réorganisation territoriale des centres de secours de l’agglomération de Montbéliard et de la réorganisation du groupement territorial selon les nouvelles directives post départementalisation.
En 2007, à l’âge de 36 ans, il est nommé lieutenant-colonel et réintègre le SDIS 90 en qualité de directeur départemental adjoint. Il est à l’origine du concept d’école départementale et de ses plateaux techniques, notamment celui sur feux réels. Il est également chargé de la mise en œuvre des outils de pilotage de gestion du SDIS 90, de la rédaction du règlement intérieur, du dialogue social, de la réforme de l’organisation du temps de travail des SPP, de l’hygiène et de la sécurité.
De 2011 à décembre 2020, il assure la direction du SDIS 90 par intérim. Il est nommé colonel en 2017. Ce poste de directeur l’amène à gérer des dossiers comme la gestion du dialogue social dans le cadre du conflit national des SPP, le pilotage de la performance globale du SDIS 90 (EFQM-CAF), la réalisation du plan de féminisation, la création expérimentale du service civique et bien sûr la gestion de crise COVID-19, dans laquelle il s’est particulièrement investi.
Son investissement dans cette crise sanitaire sans précédent s’est poursuivi en Haute-Saône où, dès sa prise de fonction de directeur au sein du SDIS 70 le 1er janvier 2021, il a su mobiliser collectivement les personnels de l’Etat-Major et du SSSM, les officiers, sous-officiers et sapeurs-pompiers des différents centres d’intervention et ainsi poursuivre, tout aussi efficacement, les actions mises en place par son prédecesseur et également en mettre en place de nouvelles. L’instauration d’équipes mobiles de vaccination et d’un centre de vaccination grande capacité, en quelques jours seulement, témoignent à elle seule de l’efficacité de son engagement et de ses qualités de meneur d’homme. Des qualités  et un investissement aujourd’hui récompensés par la légion d’honneur.
 

Après des études de médecine au Maroc, le docteur Toufik EL CADI intègre le Centre Hospitalier Intercommunal de Vesoul (70) le 1er juillet 1994 en qualité d’assistant généraliste au service des urgences. Il accède ensuite au statut de praticien hospitalier en janvier 2000 pour devenir chef des urgences en juillet 2007, poste qu’il occupe toujours à l’heure actuelle.
Depuis son arrivée à Vesoul, le docteur EL CADI s’est formé à la médecine de catastrophe, aux tactiques et techniques d’intervention face aux risques, aux menaces nucléaires, bactériologiques et chimiques ainsi qu’à la gestion des crises sanitaires. À ce titre, il travaille en étroite collaboration avec les services de la préfecture sur la sécurité civile.
C’est sous son impulsion que le service des urgences a été restructuré en 2019. Désormais organisé autour de plusieurs circuits, l’accueil des patients a été grandement amélioré, l’attente réduite, le confort et la confidentialité sont assurés.
Parallèlement, le docteur Toufiq El Cadi a tenu à maintenir le fonctionnement du Service Médical d’Urgence (SMUR) et ce, malgré une activité plus que soutenue. Ce travail s’est effectué en collaboration étroite avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), pour gérer au mieux les flux de patients et améliorer la rapidité de la prise en charge.
Le docteur Toufiq El Cadi est un praticien reconnu, estimé et profondément attaché au service public de la santé. Homme de dialogue et de consensus, il a su mobiliser ses équipes en ces moments difficiles. En décidant de dédier sa carrière à la médecine, il a fait le choix de consacrer chaque jour sa vie aux autres. Cette remise de l’insigne de chevalier de la Légion d’Honneur récompense son implication sans faille, tant au service des urgences que dans la gestion de la crise sanitaire, au service de la population.