Quoi de neuf docteur ?

La télémédecine embarquée débarque dans les centres

Le SDIS a réceptionné, à l’automne, les premiers appareils de télémédecine qui, d’ici un peu plus d’un an, seront déployés dans l’ensemble des VSAV du corps départemental. Cet équipement, qui constitue une avancée majeure en matière de secours à personne, est le résultat d’une collaboration fructueuse entre le SDIS, l’Agence Régionale de Santé et le Département, ces deux dernières entités assurant chacune le financement des 30 moniteurs multiparamétriques « Corpuls » à hauteur de 50%.

Ces moniteurs connectés permettront la transmission d’informations en temps réel à la régulation médicale, à l’équipe SMUR, au service d’accueil des urgences et au médecin du service de santé et secours médical du SDIS. Il s’agit d’un projet innovant qui va indiscutablement améliorer la prise en charge des victimes et leur orientation.

En octobre, les premiers appareils ont été installés dans les VSAV de Fougerolles, Saint Loup, Servance et Faucogney. Dans la foulée, les personnels de ces centres ont été formés à leur utilisation par le SSSM.

Le déploiement se poursuivra au premier semestre 2019 avec la mise en service de 10 autres moniteurs dans les VSAV de Passavant, Jussey, Combeaufontaine, Gy, Villersexel, Champagney, Héricourt, Vesoul, Luxeuil et Saint Rémy. La formation des personnels de ces centres sera cette fois échelonnée sur 5 mois (à raison de 2 centres formés par mois).

La troisième phase de déploiement interviendra au 2e semestre 2020. Elle concernera les derniers centres du corps départemental, exception faite des CIP de Gray et Lure qui ne seront livrés que début 2021.

Les débuts encourageants de la formation DPC

Dans le cadre de son agrément DPC (Développement Professionnel Continu), le service de santé et de secours médical a animé, les 7 novembre et 5 décembre derniers, ses premières formations à la prise en charge des urgences vitales.
7 médecins généralistes originaires pour 3 d’entre eux de Haute-Saône (les autres venant de Besançon, d’Alsace ou encore de Tours) ont ainsi alterné, sur une journée, sessions de simulation et ateliers pratiques comme la pose d’une perfusion, le contrôle des voies aériennes, la réanimation cardio-pulmonaire, le massage cardiaque ou encore le damage control.
Pour tous, le même objectif : être en capacité, à son cabinet ou en visite à domicile, de faire face à une urgence vitale. Prise en charge d’un choc anaphylactique, d’un arrêt cardiaque, d’un choc hémorragique, d’un infarctus du myocarde. Si les médecins y sont formés, beaucoup avouent ne jamais y avoir été confrontés dans leur vie professionnelle. Les sessions sur simulateur, animées par Florent Noël, médecin chef adjoint et Sébastien Chauvet infirmier au SSSM, assistés de 2 autres ISPV et d’un moniteur de secourisme, ont permis aux 7 médecins présents de rafraîchir leurs connaissances mais aussi d’améliorer leur savoir-faire et leur savoir être.
Leur retour est excellent. Tous ont apprécié l’accueil, l’ambiance, la qualité des contenus et du matériel de simulation et sont demandeurs d’une formation « niveau 2 ».
Ces formations sont jusqu’alors exclusivement ouvertes aux médecins. Elles pourront peut-être, à l’avenir, être proposées aux professions paramédicales (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes…).

Pour en savoir plus sur les formations DPC organisées par le SSSM 70 :
https://www.sdis70.fr/sante-securite/developpement-professionnel-continu-dpc.htm

Les centres du corps départemental dotés de 2 nouveaux dispositifs médicaux

Tous les VSAV des CIP et CI sont dorénavant équipés :
- d’une ceinture pelvienne permettant de traiter les traumatismes du bassin avec tableau hémorragique associé,
- d’un lecteur de glycémie capillaire.
La formation à l’utilisation de ces deux matériels a été dispensée par les « formateurs de formateurs » au quelques 80 formateurs « premiers secours »’, charge à eux ensuite de relayer cette formation à l’ensemble du personnel de leurs centres respectifs. Les centres ne disposant pas de formateurs « premiers secours » ont quant à eux été invités à se rapprocher du centre le plus proche en disposant.
Une note opérationnelle (N°219-N-554 du 1er juillet 2019) relative à la mise en œuvre des protocoles secouristes de mesure de glycémie capillaire et de pose de ceinture de contention pelvienne a été rédigée par le médecin-chef et diffusée aux chefs de CIP et CI ainsi qu’à l’ensemble des moniteurs de secourisme.

Visite médicale… n’attendez pas le dernier moment pour faire votre prise de sang !

Certains d’entre vous pensent bien faire en se rendant au laboratoire pour réaliser leur prise de sang la veille ou l’avant-veille de la visite médicale de manière à avoir les résultats les plus récents possibles. D’autres y pensent seulement au dernier moment.
Résultat : En raison des délais de traitement et d’acheminement des dossiers médicaux des agents au cabinet médical de secteur, très régulièrement, les médecins ne disposent pas des résultats d’analyse sanguine le jour de la consultation. Il devient alors difficile d’évaluer l’état de santé de l’agent ou de poser un diagnostic.
Aussi, le service de santé vous recommande de réaliser vos analyses une quinzaine de jours avant votre visite et vous invite à vous présenter à celle-ci muni des résultats au format « papier » si vous les possédez.