Nous vous avions fait part, dans la newsletter N°1, de la mise en place, en juillet dernier, sur le site internet, d’un formulaire pour faciliter la prise de contact d’éventuels candidats à un engagement de sapeur-pompier.
Pour visualiser ce questionnaire :
https://www.sdis70.fr/devenez-sapeur-pompier-volontaire.htm
4 mois après sa mise en place, les résultats sont encourageants puisque le SDIS a enregistré, via le site internet, 19 demandes en juillet, 6 en août, 10 en septembre et 8 en octobre.
Ces demandes ont été transmises par la mission « Volontariat » aux chefs des centres situés à proximité du lieu d’habitation des personnes ayant complété le formulaire de manière à ce qu’ils les contactent personnellement.
Après une petite enquête réalisée auprès des chefs de centre, il s’avère que, par ce biais :
Il est très important de veiller à l’excellent accueil de ces candidats potentiels à un engagement. Comme dans bien d’autres domaines, c’est la première impression qui compte. Un accueil chaleureux, une présentation dynamique du centre et de ses personnels, des explications claires sur l’organisation du centre, les missions, les formations, une proposition à participer à une manœuvre de centre sont autant d’éléments qui peuvent convaincre une personne indécise de s’engager.
Chef de centre et adjoint, personnel du centre, président et membres de l’amicale, vous avez tous votre rôle à jouer pour encourager ces candidats à s’engager à vos côtés !
Le 19 septembre dernier, L'Est Républicain consacrait le sujet d'ouverture de ses pages "Région", en double page, au volontariat : "Pompiers volontaires: il y a le feu !".
Dans cet article, le quotidien dresse un état des lieux régional du volontariat. Chacun des SDIS de Franche-Comté ont ainsi pu exprimer leurs difficultés à recruter et à pérenniser l'engagement des volontaires.
Le journaliste citait également l’action de communication originale des sapeurs-pompiers de Quingey (25). Préférant les images "chocs" aux mots, ces derniers ont en effet réalisé un clip "fiction" pour montrer ce qui arriverait si les 3 sapeurs-pompiers nécessaires à l'armement du véhicule de secours n'étaient pas disponibles, les secours arrivant alors trop tard …
Une façon d’alerter sur l’urgence à s’engager comme volontaire.
Nous n’avons pas manqué de relayer cette vidéo sur notre page facebook !
Le 8 octobre dernier, les élus du Conseil départemental réunis en assemblée ont adopté à l'unanimité une motion de soutien aux sapeurs-pompiers, demandant au Ministre de l’Intérieur de s'engager contre la transposition en droit français de la Directive Européenne sur le Temps de Travail (DETT).
Cette directive européenne de 2003 considère en effet le temps de volontariat des pompiers comme du temps de travail. Ce texte européen menace donc l'ensemble du dispositif de sécurité civile français. Ce dispositif repose sur quelques 247 000 sapeurs-pompiers qui sont à 80% des volontaires effectuant ces missions en plus de leur activité professionnelle. En Haute-Saône, les sapeurs-pompiers volontaires assurent plus des trois quart de l’activité opérationnelle. L'application de ce texte pourrait alors avoir de lourdes conséquences : renoncement de nombreux volontaires à leur engagement de sapeur-pompier, risques de désorganisation, surcoût potentiel induit pour les services d'incendie et de secours,…
Comment assurer demain la sécurité de nos concitoyens si le temps de travail de salarié et l’activité de sapeur-pompier de chacun de nos volontaires sont plafonnés à 48 heures par semaine, ou encore si un temps de repos de 11h est imposé par tranchde 24h ? Ce sont ces préoccupations des élus haut-saônois et des sapeurs-pompiers volontaires que l'assemblée départementale a souhaité faire entendre.
Le projet de motion a également été transmis à l’ensemble des communautés de communes du département afin qu’elles délibèrent à leur tour si elles le souhaitaient.
Les élus du CASDIS seront également appelés à voter cette motion lors de la réunion du 10 décembre prochain.
Les médias ont largement relayé ces inquiétudes au niveau national et au niveau local.
En Haute-Saône, France 3 a notamment réalisé un reportage à la caserne de Port sur Saône (Vidéo ci-dessous).
L’Est Républicain en a également été le relai.
Enfin, le 13 novembre dernier, Isabelle SAPORTA, journaliste sur RTL y consacrait son billet d'humeur.
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